Fan de dîners entre amis, Olivier quittait régulièrement son travail 1h plus tôt le soir, pour prendre le temps de bien faire les courses et de se mettre en cuisine.
En créant Foodette en 2013, il cherche à réconcilier nos vies à 100 à l’heure avec le plaisir simple de se mettre en cuisine – puis à table ! – autour de bons produits.
On a demandé à Olivier quels souvenirs d’enfance lui ont donné le goût de la bonne chère. il nous a aussi confié ses plats fétiche pour un repas entre amis réussi.
1. SOUVENIRS D’ENFANCE
« C’est sûrement ma grand-mère qui m’a donné le goût du temps lent de la cuisine. Ce temps qui permet d’apprécier le choix, l’épluchage et la préparation avant la dégustation.
En vacances, en Normandie j’allais au marché tous les 2/3 jours avec elle. On achetait des produits frais parfois en direct de producteurs comme ce beurre baratté avec une vache dessus dont je me souviens encore. Elle me faisait équeuter des haricots verts, écosser des petits pois sur la toile cirée de la table à manger.
Elle m’a aussi donné le « goût de tout » : cervelle d’agneau, foie de veau et même viande de cheval revenaient dans mes assiettes d’enfant toutes les quinzaines. J’avais alors entre 3 et 8 ans, aucune conscience alimentaire et je trouvais ça bon…(aie oui je sais désolé…) Je ne serais aujourd’hui sans doute plus tellement capable d’avaler certains de ces produits, mais ça m’a formé le palais je crois, qui est aujourd’hui souvent en demande de « sensation forte ».
Ce sont sans doute tous ces souvenirs qui ont nourri mon envie de créer Foodette. »
2. LES DÎNERS ENTRE AMIS D’OLIVIER
« Quand je reçois des amis à dîner, je mise souvent sur un plat à mijoter avec peu de surveillance nécessaire comme un tajine D’une part, parce qu’on peut le cuisiner la veille. Et puis parce que ce type de plats permet de choisir des légumes de saison à tout moment de l’année et de faire des variantes comme bon nous semble : veggie, poulet, porc, boeuf (pas tout le temps pour limiter l’impact carbone !) et même poisson avec de beaux pavés à laisser cuire quelques minutes avant service.
Si je reçois pour un déjeuner, un seul choix possible : le poulet rôti et frites maison. Rien ne remplace un bon poulet fermier jaune cuit dans votre propre four avec des petits oignons, du citron du thym et du laurier. Pour les frites c’est pareil il faut se lancer une première fois et après on ne peut plus revenir en arrière. Option friteuse et double bain pour ceux qui ont la place et/ou la hôte aspirante adéquate, ou frites au four avec un peu d’origan séché si vous n’avez pas encore investi dans un bon outillage. Vos copains repartiront forcément contents ! »